Grand Prix du Maire de Champignac
Les candidats et leurs citations
(de Abimi, Daniel à Bavaud, Jean)


«Le port d'un bikini mouillé à la plage ou d'un slip mince avec une minijupe sur une pierre froide - de telles situations sont monnaies courantes durant la saison d'été. Et, tout à coup, la vessie se manifeste d'une manière désagréable. Ces affections sont particulièrement fréquentes chez la femme.»

Pharmacie chez soi, 1er août 1990


«[La Municipalité] doute de l'intégration d'une église recouverte de tavillons à proximité d'une construction en béton peint, telle que l'abri de protection civile.»

Municipalité du Lieu, au lieu-dit Le Lieu,
in 24 Heures, 12 juin 1991


«La charge utopique est toujours critique. En posant le possible, elle contribue à faire émerger la critique radicale de ce qui est, par sa production même, l'utopie dit que le choses n'est ni légitime ni juste et qu'elle le refuse, qu'elle lui résiste en voulant autre choise.»

Organisation socialiste libertaire,
in Confrontations, 1 mars 1989


«Directeur de la Sécurité sociale et de l'environnement depuis quatre ans, le socialiste Pierre Tillmanns a été confronté à une terrible hausse du nombre des chômeurs. Il a mis sur pied de nombreux chantiers d'occupation. Tout en favorisant le recyclage des déchets.»

Daniel Abimi, correspondant pressé,
in Journal de Lausanne et Gazette de Genève, 16 octobre 1993


«Je ne sais pas où ni quand aura lieu la prochaine guerre, mais elle se prépare. Le phénomène est diabolique.»

Jean Abt, colonel commandant de corps,
in Lausanne Cités, 29 août 1991


«Est-ce si déraisonnable que de demander qu'au cours d'un match une équipe puisse remplacer un étranger par un autre étranger ? Le football suisse craint-il les "envahisseurs" ? Au-delà de ce protectionnisme archaïque, à l'aube de 1993, qui veut protéger le footballeur suisse pour se donner bonne conscience, au lieu de porter l'accent sur sa formation, de manière à ce qu'il puisse soutenir la comparaison avec l'étranger, au-delà de ce protectionnisme aveugle, c'est le côté xénophobe de cette décision qui me fait réagir. / En effet vous avez proposé un amalgame irréfléchi dans votre proposition de contingentement, en ne prenant aucun égard pour les joueurs étrangers, par exemple nés en Suisse, ayant fait leurs études dans notre pays, ayant adopté à la fois notre langue et notre culture, et vous avez l'outrecuidance de les rejeter dans ghetto. Ceci est tout simplement inacceptable. (...) / Procéder comme vous l'avez fait, représente une totale abstraction de nos qualités d'accueil et d'ouverture, notamment si bien mis en oeuvre par Henri Dunant à la fin du siècle dernier qui aujourd'hui condamnerait, comme bien d'autres, votre décision à relent de xénophobie.»

Bernard Annen, «président»,
in Foot hebdo, 15 février 1989


«Les chiffres sont éloquents : dans ce segment, Glücks-Post offre un excellent taux de pénétration pour des coûts par contact de loin les plus avantageux. Peut-être est-ce aussi le cas dans votre segment ? Penchez-vous donc attentivement sur les qualités cachées de Glücks-Post. Votre public-cible le fait avec bonheur depuis longtemps.»

Annonce Ringier,
in L'Hebdo, 6 octobre 1988


«Les Mongols d'URSS ont su s'adapter aux dures conditions climatiques de leur région. Mais un grand nombre d'entre eux ne parlent toujours pas le russe.»

Anonyme, Légende de photo,
in 24 Heures, 12 janvier 1991


«La prairie de Solalex, notre Grütli vaudois, attirera la grande foule bien au-delà du Chablais et des Alpes vaudoises, pour trois soirées fort éclectiques. Aux armaillis, aux lutteurs à la culotte et aux jodleurs succéderont des chanteurs et musiciens contemporains, avant qu'un grand concours de composition pour cor des Alpes pose un point d'orgue à la fête.»

Anonyme,
in Feuille des avis officiels du canton de Vaud, 7 décembre 1990


«(...) une cuisine subtile est proposée. On lui reprochera seulement un excès d'abondance en matière de sauce, qui la rend "clapotante" sur l'assiette au point d'agacer par instants.»

Anonyme, Le Coup de Fourchette,
in 24 Heures, 2 août 1991


«Et pourquoi aussi, en ces temps médiocres où se multiplient les métastases de l'autoflagellation, ne pas se lancer à l'eau en rappelant le bilan positif de la présence vaudoise dans la Confédération.»

Anonyme, introduction,
in Nouvelle Revue Hebdo, 4 octobre 1991


«Il n'y a pas de demi-mesure, la neutralité est ou n'est pas. A partir de là, la seule question est de savoir si elle doit être maintenue ou pas.»

Anonyme,
in Service d'information des groupements patronaux vaudois, n°1878, 5 mai 1992


«L'assuré démissionnaire bénéficie ainsi d'une prestation correspondant au montant qu'il devrait verser pour racheter à l'entrée dans la caisse les droits qu'il perd en la quittant.»

Anonyme,
in Service de presse de la Municipalité de Lausanne, 8 mai 1992


«Depuis le début de l'année 5 250 000 enfants sont morts de faim et de maladies. Leurs besoins doivent devenir prioritaires !»

Anonyme,
inVO-Réalités, 21 mai 1992


«Bref, la fête fut magnifique grâce aux talents conjugués de tout un village à la joie de se sentir plus que jamais au coeur du canton, grâce aux danseurs à la jambe élégante, aux choristes au timbre clair et aux musiciens à la pince alerte, grâce à des orateurs au verbe cordial et à la pensée souvent profonde, grâce aux Milices vaudoises sous le drapeau vénéré, grâce enfin à ce Bourgeois prénommé Raymond, serein et vrai plus que jamais s'il est possible, à l'heure de sentir monter de partout vers son piédestal d'une gloire éphémère l'amitié de tant de Vaudoises et de Vaudois.»

Anonyme, «L'Ami»,
in Nouvelle Revue Hebdo, 14 mai 1993


«Ces gens ont présenté des visions de l'avenir de notre profession qui évolue avec une telle rapidité que nous ne pouvons imaginer aujourd'hui ce que sera le tout proche avenir.»

Anonyme, Groupement suisse du Film d'Animation,
in Infos, 1 février 1994


«Des volontés convergentes se sont manifestées à tous les degrés de l'institution scolaire vaudoise et dans les milieux politiques pour que l'on renonce au concept ferroviaire de "wagons" de réformes en faveur d'une philosophie du "paquet scolaire". C'est-à-dire que l'on souhaite de part et d'autre un concept évolutif et global de la formation scolaire obligatoire et post-obligatoire.»

Anonyme, «Ecole vaudoise en mutation», oeuvre collective du Département de l'Instruction publique et des Cultes,
in Circulaire «à tous les partenaires de l'école», 28 novembre 1994


«En dénonçant une dysharmonie croissante entre l'homme et la nature, les plaintes des alarmistes en culture passent à côté de la réalité. Le nombre des adeptes des loisirs, du contact et des plaisirs dans la nature ne cesse d'augmenter.»

Anonyme, Fédération suisse des aveugles et malvoyants,
in Loisirs à la carte Suisse, 1996


«...une Helvetia avec le visage de Christiane Brunner, comme sur les pièces de 5 francs...»

Un speaker de la radio romande Anonyme, Revue de presse,
supra RSR1 La Première, 10 mars 1993


«Notre aide sociale comporte encore de nombreuses lacunes, surtout au détriment des plus défavorisés.»

Rosemarie Antille, candidate, propagande radicale,
in L'Hebdo, 17 octobre 1991


«Mon but était de remettre à mon successeur un bateau qui non seulement tient l'eau, mais avance sur l'eau. Je crois que c'est le cas. La rédaction sportive est en bon état, l'ambiance est au beau fixe. C'est à Jacques Deschenaux de mettre les voiles dans le bon sens.»

Boris Aquadro, sur le départ, mais sans illusions,
in Journal de Genève, 30 avril 1994


«Bon, maintenant, parfois, on ne sait plus : j'ai vu des spectacles de danse incroyables auxquels on ne comprend rien. Personne ne bouge... Alors là, je me dis que tout va trop vite et que le temps manque pour la réflexion.»

Pascal Auberson, musicien,
in L'Hebdo, 28 février 1991


«C'était sans compter sur les ignares de notre histoire, les anti-tout, les égoïstes, les antimilitaristes, et toute l'extrême-gauche rouge et verte. Ajoutons-y les saccageurs de notre patrimoine, les piétineurs de nos souvenirs puisque, une fois de plus un monument de la commémoration de la mob de 14-18 a été détruit, c'est la Sentinelle des Rangiers, un symbole, qu'une nouvelle fois des démolisseurs ont réduit en pièces.»

Geneviève Aubry, conseillère nationale,
in L'Atout, in 24 Heures, 16 septembre 1989


«Qui paiera ? Nous, vous, les citoyennes et citoyens qui sont restés sagement chez eux pendant que des parlementaires socialistes comparaient du haut de leur tribune notre police... à la Stasi roumaine de sinistre mémoire et traitaient les fonctionnaires de paranoïaques.»

Geneviève Aubry, conseillère nationale, in L'Atout,
in 24 Heures, 5 mai 1990


«Quelle démocratie n'a pas de temps en temps des nuages, alors que les régimes totalitaires et communistes ont eux, de véritables orages qu'ils musèlent habilement.»

Geneviève Aubry, conseillère nationale, in L'Atout, in 24 Heures, in 24 Heures, 19 mai 1990


«[La banque Bordier & Cie] va en effet engager Pierre Poncet, qui, comme son nom l'indique, n'est pas un Bordier.»

Claude Ayer, analyste financier,
in Le Nouveau Quotidien, 25 septembre 1991


«Aucun autre fromage à pâte molle n'apporte cette onctuosité, cette finesse d'un arôme léger et typique, fruit d'un heureux mariage du lait et du sapin du Jura. (...) Lors de la session d'automne 1986 du Grand Conseil, ces faits avaient été dénoncés par voie de question par le député Badertscher, en mentionnant la gravité de la situation à cette époque déjà, et l'urgence qu'il y avait de traiter ce problème durant l'hiver 86-87 encore, si l'on ne voulait pas que la belle boîte qui sent si bon la forêt ne devienne le cercueil du vacherin.»

Ernest Badertscher, député,
in Tribune socialiste vaudoise 1 février 1988


«Quant au populiste Josef Zisyadis, déjà boudé par les socialistes, espérons qu'il sera rejeté dans les ténèbres extérieures de l'idéologie communiste dont il ne veut d'ailleurs sortir que pour mieux la diffuser.»

Martine Bailly, en direct des ténèbres intérieures,
in Nouvelle Revue Hebdo, 11 mars 1994


«Un résultat clair permettrait, en outre, d'espérer que l'éclatement de l'Entente vaudoise, dû à des décharges émotionnelles de part et d'autre, ne soit que provisoire.»

Martine Bailly, rédactrice en chef,
in Nouvelle Revue et Journal politique, 17 mai 1996


«Dans cette période de mutation la seule chose qu'on sache, c'est que ça changera.»

Chantal Balet, (nouvelle) secrétaire romande de la Société pour le Développement de l'Economie suisse,
in Journal de Genève, 28 août 1994


«Pour l'image, on conservera le souvenir d'une majorité rose-verte qui se maintient à Lausanne, et qui fait jeu égal à Yverdon et à Vevey.»

Laurent Ballif, secrétaire du Parti socialiste vaudois,
in Tribune socialiste vaudoise, 1 novembre 1993


«Si Morges va mieux, le canton de Vaud ira mieux, la Suisse ira mieux, l'Europe ira mieux.»

Denis Barbey, président sortant du Conseil communal,
souper des commissions de la ville de Morges, 28 janvier 1994


«Et les apôtres à leur tour, ces coadjuteurs et successeurs de Jésus, ont comparé les rapports du Christ et de l'Eglise à ceux de l'homme et de la femme dans le mariage. Dans cette comparaison, le mari renvoie au Christ et l'épouse à l'Eglise. Or cette image est faussée, si la femme se met à refléter le Christ plutôt que l'Eglise : c'est alors l'Eglise qui devient le Seigneur, et le Seigneur qui est soumis à l'autorité de l'Eglise. Le monde renversé !»

Roger Barilier, pasteur,
in Nouvelle Revue de Lausanne, 5 août 1989


«Or, comme chrétiens, nous sommes bien obligés d'affirmer que notre croyance est la vraie : non pas parce qu'elle est la nôtre, non pas parce que nous le pensons, non pas parce que nous connaissons mal celles des autres, mais parce qu'elle se donne elle-même pour telle.»

Roger Barilier, pasteur,
in Nouvelle Revue Hebdo, 1 octobre 1993


«Dieu lui-même en effet, le maître de l'univers, quand il a décidé de venir vivre sur la terre dans la peau d'un être humain, a choisi de le faire dans celle d'un homme et non d'une femme : Jésus de Nazareth. Lui reprochera-t-on de ne pas savoir ce qu'il faisait ?»

Roger Barilier, pasteur,
in Nouvelle Revue Hebdo, 24 juin 1994


«Consultons le Larousse ! Péréquation : répartition équitable des impôts. Equité : justice égale pour tous. Que voilà un langage démocratique, qui rejoint notre devise nationale, "Un pour tous, tous pour un !" En polonais, cela s'appelle "Solidarnosc". Plus à l'Est, un nouveau mot est à la mode qui s'attribue les mêmes premières syllabes : "Perestroïka." / (...) Mettez-vous à la place d'un jeune syndic, alors qu'il négocie un subside cantonal ! Il voit assez bien l'un de ses fils entrer dans l'administration, et puis la Préfecture, en fin de carrière, on ne sait jamais...»

Jean Bavaud, syndic et dépité,
in 24 Heures, 1 octobre 1988