Grand Prix du Maire de Champignac
Les candidats et leurs citations
(de Cevey, Pierre à Dardel, Nils de)


«Nous affirmons ici notre volonté de conserver cette attitude ouverte à un monde en rapide évolution, tout en maintenant nos racines classiques, fondement de notre civilisation, par lesquelles une sève chargée d'humanisme enthousiaste permettra aux forces nouvelles de s'épanouir.»

Pierre Cevey, Conseiller d'Etat, chef de l'Instruction publique,
in Perspectives, n°6, 1990


«Derrière cette porte ouverte sur l'avenir, c'est la préfiguration de l'union des UNIS et la naissance d'un vent d'optimisme sur les barrières académiques.»

Pierre Cevey, chef du DIPC vaudois,
in Perspectives, 1 décembre 1990


«Comme les temps sont à l'économie, et que pourtant il faudrait s'adapter à un progrès particulièrement sensible dans les domaines que gère notre Office de fournitures et d'éditions scolaires, il est nécessaire d'y consacrer un temps de réflexion, afin de déterminer les priorités pédagogiques les plus urgentes, de considérer les reformes (sic) techniques du monde de l'édition, et de tirer les conclusions des prospectives que nous faisons sur l'enseignement du début du second millénaire.»

Pierre Cevey, chef du DIPC vaudois,
in Chère gratuité, 100 ans de l'OFES, 1 décembre 1991


«Je suis heureux et fier d'appartenir à un parti de tolérance, de respect d'autrui, à l'heure où le post-communisme mondial prend figure d'un nouveau fascisme ou de popularisme raciste.»

Pierre Cevey, Conseiller d'Etat démissionnaire,
in Nouvelle Revue Hebdo, 21 janvier 1994


«Il ne m'appartient pas, dans cette tribune, de justifier la participation de tel ou tel service à manifester, ce droit étant reconnu pour tout citoyen.»

René Challende, député vaudois,
in Nouvelle Revue et Journal politique, 15 décembre 1995


«Le film le plus déjanté du moment arrive sur les écrans : Priscilla, princesse du désert, chef-d'oeuvre du kitch et d'un vrai-faux mauvais goût.»

Bernard Chappuis, lumière des salles obscures,
in 24 Heures, 8 septembre 1994


«Tout est risque, la télévision elle-même est un risque. Contrairement à moi, Raymond [Vouillamoz] est profondément pénétré de cette culture d'entreprise. Deuxièmement, c'est un créateur qui a fait beaucoup de choses, un homme qui a acquis, peut-être en partie par son séjour en France, une espèce de notion du caractère industriel de la télé.»

Guillaume Chenevière, espèce de directeur de la télévision romande,
in Construire, 7 septembre 1994


«Il semble que, aujourd'hui, sur un parcours tourmenté d'accidents divers et face à des conditions nouvelles, à des problèmes existentiels que nous n'avions pas eu à résoudre, les ressorts de la voiture soient mis à rude épreuve et que le volant soit de plus en plus difficile à tenir, ne disposant pas d'une conduite assistée. (...) Après réflexion, ce pays est gouvernable, pour autant qu'il veuille se gouverner lui-même.»

Georges-André Chevallaz, ancien président de la Confédération,
in 24 Heures, 25 avril 1991


«L'armée ne va pas de soit [sic]. Elle se construit, se renforce ou s'affaiblit chaque jour en fonction des événements, des circonstances et de la volonté des hommes. Souvent par le passé, et bien évidemment toujours dans les temps de paix, froide ou pas, elle a été contestée et même parfois carrément oubliée. L'histoire de la Suisse n'est pas un carnet rose ou bleu que l'on feuillette distraitement en toute contemplation. Quand, par le passé, elle n'était pas elle-même et n'osait pas s'affirmer en tant que telle et se donner les moyens de sa défense, elle servait le plus souvent de jouet aux "grandes nations" européennes. (...) L'armée n'est pas une fin en soit [sic], un tabou auquel nul ne saurait toucher, une institution inamovible et incapable de renouvellement.»

Martin Chevallaz, colonel EMG,
in Nouvelle Revue et Journal politique, 10 mars 1995


«Qu'il est aisé l'art consistant à tirer la couverture à soi ou à mettre en exergue la contribution à certaines réalisations en en revendiquant presque systématiquement l'origine, quand on sait, oh combien ! que seul le concours des uns et des autres autorise la concrétisation et l'achèvement des idées devant aboutir aux réalisations et à la défense des intérêts de la communauté.»

Olivier Chevallaz, Président du Parti radical démocratique lausannois,
in Le Lausannois, bulletin du PRDL, nº1, 1 octobre 1987


«Ce qui me navre le plus et qui, nonobstant ma propre nature, aurait pu me faire craindre le pire, c'est bien en définitive le terreau dans lequel nous devrions aujourd'hui planter les germes des fruits de demain et où il manque, à mes yeux, une substance magique qui, à défaut de garantir la fertilité, assure les meilleures conditions possibles : la confiance.»

Olivier Chevallaz, alors municipal lausannois, in NR Hebdo, 18 juin 1993


«Le chômage qui règne, très douloureux il est vrai, nous fait souvent tomber dans le noir pessimisme et nous empêche de voir que plus de 94 % des travailleurs ont pu conserver leur emploi.»

Olivier Chevallaz, alors encore municipal lausannois,
in NR Hebdo, 18 juin 1993


«...le survol de Zurich n'est pas définitivement enterré par le gouvernement.»

Pierre-Han Choffat, journaliste,
supra RSR-La Première, vers 8h05, 4 septembre 1996


«La femme à l'armée est une réalité qui aujourd'hui fonctionne à satisfaction et sans problème.»

Jean-Rodolphe Christen, colonel commandant de corps,
in Journal de Genève, 22 février 1995


«Une cassette de 120 minutes s'impose pour cet épisode qui en compte deux.»

Sandrine Cohen, chroniqueuse tévé,
in Construire, 15 novembre 1995


«L'enfance violée, deuxième volet. C'est pas rigolo, c'est la réalité partout à travers le monde.»

Sandrine Cohen, chroniqueuse tévé,
in 24 Heures, 4 juillet 1996


«Ils relancent le débat après la sortie du film palmé à Cannes, Land and Freedom, de Ken Loach.»

Sandrine Cohen, chroniqueuse tévé,
in 24 Heures, 3 septembre 1996


«Regardons notre ville au stéthoscope, son coeur bat, elle a de superbes parures que lui envie chaque visiteur, qui rêve par ailleurs de s'y installer !»

Doris Cohen Dumani, présidente du Parti radical lausannois,
in 24 Heures, 25 septembre 1993


«A l'heure de l'ouverture sur l'Europe, Lausanne, au coeur de l'Europe, ne doit pas négliger sa région et le canton ne doit pas ignorer sa Lausanne qui assure sa promotion dans le monde.»

Doris Cohen-Dumani, conseillère communale,
in Le Radical, 1 octobre 1989


«Le droit à l'information, quand bien même il n'est pas inscrit dans la constitution, l'est pour le moins dans les règles d'or du parti Radical et nous ne ménagerons jamais nos efforts pour que l'éclat de parole illumine les zones d'ombre du silence.»

- Collectif : J.-P. Béboux, F. Bonjour, Th. de Meuron, Ph. Braun, D. Fasel, Les Radicaux lausannois,
in Journal communal de Lausanne, 18 octobre 1994


«De part et d'autre de la grille, le berger allemand de la police et le dobermann [sic] noir du casseur s'affrontaient du regard...»

Simone Collet, journaliste,
in La Nouvelle Revue de Lausanne, 10 septembre 1990


«- Colonel, vous prenez à partir de maintenant le commandement d'une unité mixte. C'est à dire civils et militaires. Est-ce que ça pose pour vous un problème particulier ? / - Je ne crois pas que ça me posera des problèmes parce que avant que je sois rentré comme instructeur dans l'armée, j'étais chef du personnel dans une banque à Bâle. J'ai eu l'expérience depuis là comment qu'on doit parler avec des femmes : c'est pas le ton militaire.»

Colonel, chef du corps suisse en Namibie,
supra RSR 1, 26 mai 1989


«En matière de sport tout particulièrement, il faut savoir admettre la défaite (...) Cependant, toutes les défaites n'ont pas la même signification et bien souvent, elles permettent de tirer des enseignements positifs. Or, aujourd'hui, il s'avère que certains esprits chagrins ont tellement remonté le ressort de cette mécanique pourtant bien huilée et bien préparée, qu'elle a fini par se casser. / Au lendemain de cet arrêt brusque, on peut avoir le sentiment que toute l'organisation qui avait été mise sur pied est lâchement abandonnée, comme un jouet avec lequel un enfant capricieux ne veut plus jouer, par tous ceux qui ont miné le terrain sur lequel elle avançait avec confiance. / Au-delà de cet abandon forcé et honteux, puisque provoqué par les coups portés par un adversaire peu enclin à se défendre sur le véritable terrain qui lui avait été désigné, il faut se souvenir que ce sont les espoirs et les ambitions légitimes de neuf autres communes qui ont été bafoués. / (...) contrairement à certaines catégories de fruits, on ne change pas de couleur en mûrissant, car notre idéal était arrivé à parfaite maturation depuis de longues semaines; un stupide coup de sécateur a coupé une branche pleine de sève, portant des fruits dont la récolte devait revenir à tout le monde, compte tenu d'une année prometteuse. Maintenant, on le sait, il n'y aura pas de greffe pour cette branche et aucun mécanicien ne pourra réparer le ressort du jouet cassé.»

Commission locale des JO 94 d'Ormont-Dessous,
in 24 Heures, 2 juillet 1988


«Sans nécessairement sacrifier à la sinistrose ambiante, force est de reconnaître que le temps des vaches grasses est révolu. Ces vaches grasses qui, l'Ancien Testament l'a rappelé bien avant les experts en économie, attirent l'attention sur le fait que l'euphorie ne peut durer indéfiniment et que même la Suisse, jusqu'ici îlot préservé, n'est plus à l'abri des convulsions de la politique et de la conjoncture.»

Conseil d'Etat du canton de Vaud,
in Exhortation pour le Jeûne fédéral, 1992


«Cette communication n'a pas eu d'incidence sur les législations nationales des pays de la CEE. Huit des 12 pays de la communauté devraient modifier leur Constitution, avec en plus la Grande-Bretagne qui n'a pas de Constitution.»

Conseil d'Etat du canton de Vaud,
in Rapport au Grand Conseil sur l'initiative populaire «Toutes citoyennes, tous citoyens», Séance 5 mai 1992


«Nous les administrateurs, nous ne savions pas du tout ce qui se passait. (...) Nous avons été trompés par le comportement d'Hubert Reymond. Il nous a menti sur l'état de la banque. Et si vraiment il ne savait pas ce qui se passait, je trouve que c'est extrêmement grave.»

Paul-André Cornu, ancien administrateur de la BVCréd,
in 24 Heures, 20 novembre 1995


«Et, responsabilité du secteur social oblige, [Pierre Tillmanns] a rappelé combien il s'intéressait aux terrains de l'aéroport de la Blécherette pour y élever de l'habitat.»

Françoise Cottet, journaliste, in 24 Heures, 23 février 1991


«Dans un pays où l'abondance de la législation est telle que l'on arrive à considérer que tout ce qui n'est pas obligatoire est interdit, et tout ce qui n'est pas interdit est obligatoire, ce n'est certes pas une sinécure que vouloir inverser les choses.»

Philippe Crottaz, député,
in Nouvelle Revue Hebdo, 29 mai 1992


«Je me suis revue, sur la place Tian An Men, le jour où je suis aller me recueillir sur la dépouille de Mao. Je ne sais pas si j'aurai jamais l'occasion d'y retourner. Si cela devait m'arriver, je n'entrerais plus dans le mausolée. C'est à l'extérieur que je me recueillerais, en pensant que chacun des dix mille pots de fleurs qu'on aura réalignés là représente le mausolée d'un de ceux qui se sont dressés, bras ouverts, avec la seule force de la parole et de la pensée, contre une répression pour laquelle il ne saurait y avoir de circonstances atténuantes et que rien ne justifiera jamais.»

Anne Cunéo, femme de lettres,
in Construire, 5 juillet 1989


«La loi est mal faite, car rien n'oblige les bailleurs à consentir spontanément des baisses de loyer lorsque leurs frais financiers hypothécaires diminuent.»

Nils de Dardel, conseiller national socialiste genevois,
in Journal de Genève et Gazette de Lausanne, 15 septembre 1995