Grand Prix du Maire de Champignac
Les candidats et leurs citations
(de Nicod, Bernard à Pury, David de)


«Ce qui m'intéressait déjà tout gamin, c'était d'abord de faire des affaires. J'ai vendu de tout : des képis et des dagues, des vélomoteurs, des chemises américaines. C'était l'acte de vendre qui m'excitait. Un peu comme une femme s'accomplit en mettant un enfant au monde.»

Bernard Nicod, promoteur,
in Construire, 11 octobre 1989


«Les personnes qui suivent un régime (particulièrement les diabétiques) doivent stocker en quantité suffisante les aliments qui leur conviennent. Les animaux domestiques ont aussi besoin d'une nourriture particulière.»

Office fédéral pour l'approvisionnement économique du pays,
in brochure sur les provisions de ménage, 1 septembre 1988


«Je suis un type qui prend des décisions : ma femme va explorer le terrain, ensuite je me rends dans le magasin qu'elle m'a indiqué et en cinq minutes je conclus l'achat.»

Adolf Ogi, conseiller fédéral,
in L'Hebdo, 6 octobre 1988


«On ne peut pas se plaindre. Nous avons déjà la chance de vendre des boissons dans un pays où les gens n'ont pas soif. Mais c'est vrai qu'ils boivent de moins en moins. La prévention a fini par porter ses fruits, heureusement.»

Eric Oppliger, président des cafetiers vaudois,
in 24 Heures, 15 mars 1995


«En un peu plus de deux ans, les Vaudois auront réussi le tour de force de regrouper en un seul établissement la Banque Vaudoise de Crédit, la Caisse d'Epargne et de Crédit, le Crédit Foncier Vaudois et la Banque Cantonale Vaudoise.»

Etienne Oppliger, adjoint au réacteur en chef,
in 24 Heures, 30 décembre 1995


«Tous les jours, dans toute la Suisse, une armée de plusieurs dizaines de milliers de fonctionnaires de police sont lâchés sur la voie publique pour se ruer sur les véhicules à moteur parqués et y apposer des contraventions. En même temps, le commerce des stupéfiants bat son plein, les incendies criminels et les braquages de banques se multiplient à un rythme effarant. Au lieu de limiter leur ambition politique à la continuelle invention de nouvelles tracasseries à l'encontre du trafic motorisé privé, les autorités et certains politiciens ne feraient-ils pas mieux de commencer par redéfinir le rôle de la police ?»

Parti des Automobiles,
in Tacho, n°4, 1988


«Aux Lausannoises et Lausannois soucieux de l'image de leur ville, [le plan partiel d'affectation du Rôtillon offrira] une occasion de franchir dans la dynamique le seuil des XXe et XXIe siècles.»

Parti radical lausannois,
in Les partis s'expriment, 1 mars 1989


«Et puis, un train par heure, c'est un peu maigre. Passé 18h, il n'y a plus qu'à attendre celui de 19h.»

Suzanne Pasquier, chroniqueuse,
in 24 Heures, 22 juillet 1991


«Le mot interface caractérise la façon dont deux "faces" entrent en interaction.»

Jean-Daniel Pellet & Paris Papastéphanou,
in Macinfos, 1 août 1991


«Prenez l'hélicoptère et vous verrez que les autoroutes prennent une place bien moindre que celle qui apparaît sur les cartes sous un trait assez épais.»

François Perret, secrétaire patronal,
in 24 Heures, 28 mars 1990


«Sur les 68 000 électeurs inscrits, il y a 40 000 femmes. Ce qui signifie qu'il y a de plus en plus de personnes âgées et que nous ne devons pas être révolutionnaires.»

Jacques Perrin, conseiller communal radical à Lausanne,
in 24 Heures, 28 novembre 1992


«La Suisse est en train de choisir son destin. C'est le choix le plus important auquel elle est confrontée depuis la création de la Confédération moderne, au siècle dernier. Qu'elle dise oui ou qu'elle dise non à l'Espace économique européen, elle ne sera de toute manière plus jamais comme avant.»

Yves Petignat, homme de décision,
in Le Nouveau Quotidien, 21 août 1992


«Nous n'avons pas voulu nous lancer dans une fuite en avant pour en arriver à prier le ciel de nous aider.»

Claude Petitpierre, directeur de l'Office du Tourisme de Lausanne,
in 24 Heures, 7 février 1996


«Cette histoire, c'est le tonneau de Sisyphe.»

Philippe Pidoux, au Grand Conseil,
in 24 Heures, 22 septembre 1987


«Certes les hommes publics restent des hommes. Et ils ont droit à l'erreur, voire à une certaine médiocrité.»

Philippe Pidoux, homme public,
in 24 Heures, 21 janvier 1989


«La gendarmerie cantonale a remarquablement fait son travail. Elle a maintenu l'ordre à l'intérieur du Comptoir. Aucun membre du gouvernement n'était présent au poste de commandement [...].»

Philippe Pidoux, candidat acharné,
in 24 Heures, 3 octobre 1990


«On vit dans un pays de libertés, et il faudra toujours lutter contre l'espionnage, le terrorisme, les extrémistes qui prétendent renverser la démocratie et le crime organisé.»

Philippe Pidoux, candidat acharné,
in 24 Heures, 6 novembre 1990


«...nous nous sommes immédiatement reconnus intellectuellement puisque nous avions, tous deux, une formation thomiste. (...) C'est ce que j'appelle une belle intelligence : il allie les capacités intellectuelles à la force de caractère. Un homme fait pour gouverner, comme moi.»

Philippe Pidoux, hors concours,
in L'Hebdo, 4 novembre 1993


«La patinoire est donc ouverte toute la journée, si les conditions le permettent, avec notamment l'éventualité d'une fermeture l'après-midi afin de favoriser un bon usage de la glace en soirée.»

Jean-Claude Piguet, député et journaliste,
in Journal de Sainte-Croix, 1 janvier 1994


«Je ne suis pas Mme Soleil, de l'eau va encore couler sous les ponts, mais c'est des ruisseaux que l'on fait une grande rivière et que l'on avance en masse devant les barrages toujours plus nombreux des organisations patronales.»

Roland Piguet, de l'Union suisse des lithographes,
in Senefelder, 16 juin 1995


«Au poste de police, les agents se sont aperçus que certains des trois voleurs avaient de faux papiers d'identité.»

Pijac, journaliste,
in 24 Heures, 17 janvier 1995


«Flâner sous les arcades moyenâgeuses de la petite cité de Louhans, à deux heures de Genève, en pleine Bresse, y arpenter les rivières, contempler la gambade des poules blanches dans les champs avant de savourer leur chair, c'est casser, d'un seul coup, tout un discours sur le nivellement et les effets catastrophiques du productivisme.»

Jacques Pilet, penseur,
in Le Nouveau Quotidien, 28 juin 1992


«Le toucher du défunt pour un dernier au revoir doit se perpétrer, afin de recevoir son héritage spirituel et son dû d'affection.»

Edmond Pittet, croque-mort,
in Lausanne Cités, 29 octobre 1992


«Pourquoi le siècle dans lequel nous vivons à l'approche de l'an 2000 est-il si fortement fondé sur la sexualité à odeur de sperme froid et à dimension d'un coeur rétréci ?»

Chanoine Gabriel Pont, curé,
in Le Matin, 30 septembre 1990


«Octogénaire, deux fois veuf, il fit simplement un pas en avant. Il s'exulta pour elle, comme on s'émerveille lorsque le mélèze montre sa petite pousse rouge.»

Gabriel Pont, chanoine,
in Le Matin, 17 février 1991


«Une jeune femme, violée, prostituée dès la première adolescence, et pendant dix ans, laisse gémir son âme fissurée comme l'écorce brun-rougeâtre du sapin.»

Gabriel Pont, chanoine,
in Le Matin, 22 décembre 1991


«Le saut en longueur a de la peine à prendre de la hauteur.»

Anne-Marie Portolès, journaliste,
supra Télévision suisse romande, 1h30, 30 juillet 1996


«Mardi 20 juin 1989, une date que personne ne peut sûrement pas oublier. C'est en effet ce jour-là que le Syndicat suisse des services publics, appuyé par d'autres organisations de travailleurs a décidé de déposer la pétition du personnel de la santé adressée au Grand Conseil neuchâtelois.»

Willy Pouly, syndicaliste,
in Les Services publics, 30 octobre 1991


«Au-delà d'une politique budgétaire d'une administration, on ressent le désir de sacrifier les revendications des fonctionnaires sur l'hôtel des caisses vides.»

Willy Pouly, secrétaire syndical,
in Services publics, 13 février 1992


«Ainsi, c'est où l'on a le plus de risque de mourir d'une crise cardiaque qu'on est aussi le plus malade du coeur.»

Willy Pouly, syndicaliste,
in Services publics, 15 septembre 1994


«On voit les trois soeurs partout. La mode est aux voix capables de se substituer à la force d'un orchestre. "O que sera" met du soleil dans les rêves du public européen. Le Trio Esperança sera la coqueluche de l'été. Heureusement, aucune d'elles ne l'a...»

Catherine Prélaz, mélomane médicale,
in supplément de La Suisse, 11 juillet 1993


«Depuis quatre ans on se demande ce qu'on va faire. Eh bien, faisons-le maintenant !»

Patrick de Preux, conseiller communal lausannois,
séance du 22 février 1994


«Et pour ce qui est de l'acquis social, il faut le rendre plus répondant aux besoins particuliers de ceux qui en ont vraiment besoin, et moins général, comme un parapluie qui arrose tout le monde.»

David de Pury, coprésident d'Asea-Brown Boveri,
supra RTSR 1 La Première, vers 12h45, 6 février 1994