Grand Prix du Maire de Champignac
Les candidats et leurs citations
(de Quartenoud, Fernand à Schmied, Walter)


«Toutefois, ces jalons que nous venons de repérer dans un texte aux allures très didactiques (...), auxquelles s'ajoutent nombre de précisions nettement plus concrètes quant aux options que devrait se donner le mouvement syndical suisse, tracent les premières ornières dont le point de chute est, ne nous le nions pas, le nouvel essor indispensable qu'une foule de défis (la nouvelle donne économique, l'Europe, etc.) nous imposent.»

Fernand Quartenoud, rédacteur de la page de l'Union syndicale suisse,
in Les Services Publics, 30 janvier 1992


«Il est temps d'aboutir à une maturité démocratique et de comprendre qu'il ne faut pas protéger les locataires en place, mais faciliter l'accès au logement aux locataires qui veulent le devenir. Si ceux-ci sont bien traités tous les autres le seront aussi.»

Yvan de Rahm, rédacteur responsable,
in Bulletin de Rham, n°40, hiver 1991-1992


«Et pourtant nous sommes fichés, tous, depuis longtemps et heureux de l'être. N'est-il pas écrit (Luc 10 :20) : "Réjouissez-vous de ce que vos noms sont inscrits dans les cieux" ? Et encore : "Je te connais, tu es à moi, je t'ai appelé par ton nom" (Jean 10 :3) ?»

Jean-Fr. Rebeaud, pasteur,
in Le Protestant, 1 avril 1990


«Si nous supprimons l'armée suisse, quel moyen avons-nous d'empêcher la force de frappe française de prévoir le bombardement, atomique ou classique, du territoire suisse en cas de menace venant de l'Est ?»

Laurent Rebeaud, conseiller national écologiste,
in Domaine public, 16 février 1989


«En fait, il n'existe pas de législation particulière qui interdise formellement le commerce de glaces ambulant dans notre ville. Afin de respecter le principe de l'égalité de traitement, aucune autorisation de ce genre n'a été accordée, cela afin d'éviter certains précédents qui pourraient nous être justement reprochés par les personnes dont les demandes similaires ont été précédemment écartées.»

Michel-G. Regamey, chef de la police du commerce,
in Journal communal de Lausanne, 13 juin 1995


«A l'heure où l'Europe se forme, le danger est immense d'enfouir la tête dans le sable et de s'isoler, en fermant notre aérodrome. Facteur de progrès partout dans le monde, l'aviation est aussi nécessaire à Lausanne qu'elle l'est aux pays du tiers monde.»

Renouveau Centre, PDC-UDC,
in Les partis s'expriment, Lausanne, 21 juin 1992


«D'aucuns s'efforcent à vouloir nous persuader que les zélateurs d'une Suisse sans armée, c'est aussi la Suisse. D'accord, à un titre analogue au Sida qui, d'une certaine manière, fait partie du genre humain.»

Revue militaire suisse, Editorial anonyme,
in Revue militaire suisse, septembre-octobre 1989


«Sur le plan du fédéralisme, je remarque que le canton de Vaud, qui est un pays qui comprend le Jura, le Plateau et les Alpes, a une conscience nationale à lui tout seul. On ne retrouve pas ça avec autant d'acuité dans un certain nombre d'autres cantons. / - Est-ce que c'est difficile d'être parlementaire et directeur de banque ? / - Très franchement, c'est pénible. (...) Mais je crois qu'il est heureux qu'il y ait des entreprises privées qui consentent à ce que leur patron fasse de la politique. Au bureau sortant du Conseil des Etats comme au nouveau, je suis le seul salarié. (...) Alors je rends hommage à mes employeurs, la Chambre vaudoise d'agriculture d'abord, la Banque Vaudoise de Crédit ensuite, de faire cet effort. J'espère que cela leur est favorable aussi, en dépit de mes prises de position.»

Hubert Reymond, conseiller aux Etats libéral,
in 24 Heures, 24 novembre 1988


«Notre conviction de Vaudois nous fera dire oui à la TVA à 6,2 %.»

Hubert Reymond, Conseiller aux Etats,
in Forum libéral, 1 octobre 1993


«Chacun doit admettre les contraintes que nous impose le respect de la nature pour en profiter pleinement.»

Hubert Reymond & Jacques Martin, heureux candidats au Conseil des Etats,
in Lettre aux électeurs, 9 octobre 1991


«Laissez-le finir, vous l'interromprez après.»

Jean-Marc Richard, animateur de débats,
in Journal de Genève, 25 février 1994


«Dans un univers au sein duquel le passé, le présent et l'avenir forment le tissu d'une unité profonde, rien n'est plus important, en travaillant avec la jeunesse, que de chercher à utiliser les matériaux et les expériences du passé et du présent pour façonner avec elle le futur et pour transformer celui-ci en avenir.»

Henri Rieben, professeur honoraire,
in Supplément à la Feuille des Avis Officiels du canton de Vaud, 4 décembre 1992


«Je reprends cette opération à son début concernant les cours facultatifs d'anglais, m'étant fourvoyé dans les enseignants qui les donneront l'année prochaine.»

E. Rihs, doyen,
in circulaire du Gymnase de la Cité, 7 juin 1994


«Nos ancêtres attiraient notre attention sur le péril jaune devenu aujourd'hui terre promise des réfugiés. (...) En cette période de lutte pour l'indigène, d'autres, sous la couverture d'une croix dont vous choisirez la couleur, entrent à Aigle comme le vent des jours sombres.»

Robert Rittener, syndic d'Aigle, pour son discours du Premier Août 1993,
in Le Nouveau Quotidien, 5 août 1993


« Il n'y a pas de saison où le Grand-district et son chef-lieu, Aigle, ne voient accourir des sportifs de toutes disciplines attirés par un climat serein et chaud, à l'ombre de montagnes accueillantes berçant leurs cimes dans notre bleu Léman dont Villeneuve peut s'enorgueillir d'en être la naissance.»

Robert Rittener, syndic d'Aigle,
in Livret du 5e Grand Tir des Abbayes vaudoises, 6 au 8 septembre 1996


«Cette procédure peu pratiquée par nos édiles les a conduits tout d'abord à imaginer, la suite de l'échec référendaire d'octobre 1986, un type genre de concours auquel ils ont dû renoncer après quelque douze mois de réflexion. (...) Pour ce faire, LO Immeubles SA mandate les deux architectes suisses de renommée internationale que sont MM. les professeurs Mario Botta et Vincent Mangeat. A eux le mandat privé de caractère unique : la mise sous toit des bases d'un projet de qualité pour l'établissement par la Commune de Lausanne d'un plan d'affectation partiel pour cette partie du centre-ville.»

Robert Bolli et Partner,
in Gazette du Flon, 1 avril 1989


«Je suis radical parce que je crois en la capacité de l'individu de se débrouiller tout seul tout en faisant preuve d'une certaine solidarité.»

Paul Rochat, du Chenit mais qui aime l'ordre,
in 24 Heures, 29 décembre 1993


«Je suis capable d'être exagérément irrationnel pour rechercher la clarté d'une cause, quelle que soit son importance.»

Armand Rod, candidat radical vaudois au Conseil national,
in Nouvelle Revue, 13 octobre 1995


«Le solaire a été écarté en raison de son coût. La Municipalité prendra cette option en considération lorsque les panneaux solaires et le soleil seront plus efficaces.»

M. Rota, au Conseil communal de Vevey,
in Les Verts... c'est Satanique, n°2, juin 1992


«C'est pourquoi il faut toujours demander au juriste comme à son maître : "au nom de quoi ?" et répéter souvent l'interrogation. Les réponses deviennent alors intéressantes et débouchent sur les vraies questions, qui sont culturelles. [...] Maître de rien et serviteur du reste, on juridise alors sereinement.»

François de Rougemont, chef du service de justice et législation,
in Pol. Cant. Information, bulletin de la Police cantonale vaudoise, 1 mai 1995


«Les CFF sont pour la Suisse romande ce que les SBB sont pour la Suisse alémanique.»

Claude Roux, directeur général des CFF,
in Rail Evasion, n°5, été 1990


«Il a fallu pour cela semer beaucoup de graines, et des champignons ont poussé un peu partout.»

Michel Ruchat, directeur de l'Office du tourisme et du thermalisme d'Yverdon-les-Bains,
in Le Nord vaudois, 19 janvier 1995


«Et on se réveille aujourd'hui, empêtré dans un carcan législatif, réglementaire et administratif, dont on mesure les fruits pervers dans le blocage économique que nous connaissons.»

Claude Ruey, Conseiller d'Etat libéral vaudois,
in Forum Libéral, 1 juin 1992


«Evidemment, il y a des ordres publics qui sont liberticides. C'est donc préférable, si je puis dire, qu'un libéral s'occupe de l'ordre, parce que ce sera un ordre dans lequel on respecte la liberté du citoyen. Je n'ai pas d'état d'âme à ce sujet.»

Claude Ruey, Conseiller d'Etat libéral vaudois,
in Forum libéral, 1 janvier 1994


«Plus la démocratie est proche des citoyens, plus les gens peuvent s'identifier à une culture qui leur est proche.»

Claude Ruey, Conseiller d'Etat vaudois,
in Forum libéral, 1 janvier 1994


«Nous vivons une période de mutation et de crise. Attention aux médias, ces pompiers incendiaires. Les critiques, le Conseil d'Etat est prêt à les assumer. Mais nous sommes tous dans le même bateau : abordons crânement les problèmes, plutôt que de les exorciser.»

Claude Ruey, président du Conseil d'Etat vaudois,
in La Presse, 10 mai 1995


«Croyez-moi : si sept types se réunissent au Château, ce n'est pas pour embêter les Vaudois. Nous ne sommes certes pas les meilleurs, mais nous ne sommes pas les pires non plus.»

Claude Ruey, conseiller d'Etat vaudois encore en exercice,
lors de l'assemblée des syndics du district de Cossonay, 8 mars 1996


«Nous sommes dans la situation d'un mariage à reculons qui ne s'est jamais conclu.»

Claude Ruey, conseiller d'Etat vaudois encore en exercice,
débat au Grand Conseil, à 11h55, 17 septembre 1996


«De tous les meilleurs intellectuels de sa génération et de son entourage, Jacques Roman est le plus sincèrement triste. Et dans cette mélancolie qui lui est si naturelle, il a su puiser une matière de livres beaux et nombreux. [...] Ils montrent avant toute chose que leur auteur est parvenu, à 42 ans, à contrôler, avec tristesse certes mais avec quiétude aussi, une connaissance parfaite de sa langue maternelle. Elle lui a été léguée, à sa naissance en 1948 à Dieulefit dans la Drôme, par quelque dieu mystérieux, beau et cruel.»

Gilbert Salem, journaliste,
in 24 Heures, 13 juin 1990


«Beaucoup de gens qui ont 25 ans aujourd'hui ne comprennent déjà plus quelle astuce recèle ce slogan, qui sonnait pourtant chez ceux de ma génération comme une comptine : "Des pâtes, des pâtes, oui mais des Panzani !"»

Gilbert Salem, journaliste,
in 24 Heures, 7 avril 1991


«En révélant pour la première fois l'intimité amoureuse de l'amie de Borgeaud et de Chappaz, le coeur immense de Bertil s'ébranle, mais sa main trouve les mots justes.»

Gilbert Salem, journaliste,
in 24 Heures, 8 octobre 1991


«En répondant au célèbre questionnaire Marcel Proust, dont tout écrivain célèbre se voit désormais infliger en France, Berger énuméra ses héros préférés (...)»

Gilbert Salem, victime de l'ancienne méthode de français,
in 24 Heures, 5 mai 1992


«Le péché le plus mortel reste le meurtre.»

Gilbert Salem, journaliste,
in 24 Heures, 17 novembre 1992


«D'autant que le POP, orphelin de sa locomotive Armand Forel, n'est pas assuré de garder son siège.»

Jean-Marc Sandoz, loco-localier,
in 24 Heures, 23 janvier 1990


«Savoir regarder le présent en face, c'est éviter d'avoir l'avenir dans le dos.»

Marcel Sandoz, président de l'Union suisse des Paysans,
in Nouvelle revue Hebdo, 13 novembre 1992


«Merci Monsieur le Conseiller d'Etat Jacques Martin pour votre article paru dans 24 heures le 9 mars. (...) Il n'y a que les imbéciles qui ne se trompent jamais (vous n'êtes pas dans ce cas.)»

Jean-Pierre Savary, de Ropraz, courrier des lecteurs,
in 24 Heures, 12 avril 1996


«Le Fass 90 [nouveau fusil d'assaut] est bien plus facile à monter ou démonter comme à nettoyer. On peut aussi le porter de plus de manières, ce qui laisse davantage libre cours à l'imagination.»

Caporal Schaffner, fusilier de montagne,
in 24 Heures, 3 février 1988


«Nous avons su manier le dossier européen en quelques mois; profitons que le fer est chaud et tentons de trouver l'issue du tunnel.»

Walter Schmied, conseiller national UDC,
in La Suisse, 8 décembre 1992