Grand Prix du Maire de Champignac
Les candidats et leurs citations
(de Schwaab, Cl. à Zufferey, Ulysse)


«Si la question du nucléaire touche au religieux, il n'est pas étonnant qu'elle suscite des prises de position divergentes parmi les chrétiens.»

Cl. Schwaab, pasteur pastorisant,
in 24 Heures, 13 septembre 1990


«...une solution équitable au sein de la fonction publique, même s'il est utile que l'on démarre quelque part, ne pourra passer que par un traitement de tous les fonctionnaires respectueux d'une certaine équité.»

Jean Jacques Schwaab, chef du Département vaudois de l'Instruction publique et des Cultes,
in Journal de Genève, 17 juillet 1995


«Dans certains domaines notre canton est malheureusement connu pour son immobilisme. Lorsque cet immobilisme vient à bouger c'est pour tourner en rond, comme notre collègue Jomini vient de nous en faire la démonstration; je trouve que c'est pousser le bouchon un petit peu trop loin !»

Jean Jacques Schwaab, député vaudois,
in Bulletin des séances du Grand Conseil, 12 septembre 1988


«L'homme, malgré ses imperfections (ou à cause d'elles) éprouvera toujours viscéralement la sanction du mal comme le contrepoids nécessaire à sa recherche du bien. C'est pour ça qu'il verra dans une justice laxiste une forme de trahison, et dans l'ignorance des péchés d'autrui la non-reconnaissance de ses propres qualités.»

Jean-Marc Schwenter, procureur du canton de Vaud,
in 24 Heures, 2 avril 1988


«Je ne pense pas que le costume ajoute quelque chose en plus et enlève quelque chose en moins.»

Jean-Marc Schwenter, procureur, à propos de la robe des avocats,
supra RSR1 La Première, 8 décembre 1993


«Le sport d'élite amène le développement du sport en général. Je suis convaincu du pouvoir d'émulation du sport spectacle. Mieux vaut cela que la drogue pour nos jeunes.»

Pierre Schwitzguébel, office du tourisme lausnnois à lui tout seul,
in 24 Heures, 23 avril 1988


«Notre but est d'établir un esprit de compréhension et d'instaurer un climat de confiance entre les habitants de notre ville et les hommes et femmes qui font métier d'assurer la sécurité publique [...] haque fois que vous relevez des faits suspects dans votre voisinage, alertez sans tarder la police; il vaut mieux une fois de trop qu'une fois de pas assez.»

Secrétariat municipal,
in La Tour-dePeilz Informations, 1 septembre 1990


«La défense du pays est intimement liée à la volonté de procréer de la femme et d'accepter, comme l'homme, un sacrifice à but social. L'un consacrera quelque 400 jours à la défense du territoire, l'autre neuf mois pour une grossesse et une vie pour élever la famille. Défense et maternité forment un dipole stable.»

H. Siegenthaler, courrier des lecteurs,
in Gazette de Lausanne, 11 décembre 1989


«Certes, la justice n'est pas infaillible et l'on doit pouvoir en débattre à la télévision. Mais certainement pas sous la forme d'un Café du Commerce unilatéral, réservé aux arguments au-dessous de la ceinture d'une seule des deux parties.»

Philippe Souaille, éditorialiste,
in TV Guide, n°20, 13 mai 1995


«L'élaboration de la politique d'accélération du développement socio-économique, la marche de la restructuration et le processus de démocratisation de tous les domaines de la vie de la société sont au centre des préoccupations. L'importance des questions débattues est accentuée par le fait que l'étape actuelle est décisive pour la réussite de la restructuration. La restructuration fait l'objet de discussions très animées et prenantes. (...) Une grande partie de ces réformes sont déjà mises en pratique ou entreront en vigueur au début de l'année prochaine. Elles témoignent de la profondeur du processus de démocratisation et de restructuration économiques en Tchécoslovaquie.»

Jean Spielmann, secrétaire général du Parti du Travail,
in VO Réalités, 2 juin 1988


«La pensée militaire se veut être claire.»

Edwin Stettler, ancien colonel commandant de corps,
in 24 Heures, 18 octobre 1991


«En refusant ces initiatives, ils peuvent apporter la démonstration qu'ils ne se laissent pas abuser et que personne ne peut supprimer leur armée derrière leur dos en usant d'artifices trompeurs.»

Edwin Stettler, ancien colonel commandant de corps,
in 24 Heures, 27 juillet 1992


«L'intérêt du personnel des services publics est mis en cause de manière essentielle. C'est pourquoi les autorités vaudoises devraient être prudentes. A trop vouloir manier la carotte et le bâton, elles risquent de recevoir en retour le coup de pied de ceux qu'elles prennent pour des ânes.»

Syndicat des Services publics,
tract, 1 avril 1988


«Je n'ai jamais de projets à l'avance.»

Alain Tanner, cinéaste,
in 24 Heures, 16 février 1996


«Quand un jeune s'arrête dans la rue pour me saluer et me donner de ses nouvelles, je sais tout de suite qu'il va mieux et possède une chance de s'en sortir. S'il se contente d'un petit signe sans s'arrêter, je devine qu'il a rechuté.»

B. Theurillat, inspecteur de police à Delémont,
in Construire, 26 décembre 1990


«Le paysan est un homme comme un autre, sa femme également avec ses deux métiers de paysanne et mère de famille.»

Francis Thévoz, Municipal lausannois,
in Journal communal de Lausanne, 18 juin 1996


[A propos de l'absence des femmes] «Certaines sociétés d'étudiants ont bien essayé de les introduire, mais leurs membres ne se portaient pas mieux.»

Philippe Thomas, président des Zofingiens vaudois,
in 24 Heures, 2 juin 1995


«On a été pris de vitesse par le ralenti.»

Jean-Jacques Tillmann, lors du match Göteborg-Manchester,
supra TSR, 23 novembre 1994


«Si le gouvernement valaisan - poursuit le Walliser Bote - continue à politiser sur les actuels rails du grand concert des désirs et des revendications, le canton se dirige vers le danger. Soit de voir les colombes d'ambitieux plans voler bien haut par-dessus la coupole fédérale sans obtenir le moindre petit moineau dans la main..., en compensation. / Ceux qui partagent cet avis, et ils sont nombreux, pourraient bien ne pas avoir tort. Personnellement, dans le cas particulier, il y a maintenant belle lurette que - dans les limites de nos possibilités - nous nous battons en faveur d'une cohérente politique des petits pas, non sans risque certes. Car, dans un canton comme le nôtre, s'engager à défendre la réalité des choses peut parfois coûter très cher !»

Louis Tissonnier,
in Le Cheminot, 10 janvier 1995


«Par ailleurs, fier de son riche passé qui nous a laissé des vestiges prestigieux, témoins des différentes époques qui ont modelé le visage de notre district, nous devons aller au-delà du stade de ruine attrayante, et nous tourner vers l'avenir.»

Francis Tombez, préfet,
in Supplément de la Feuille d'Avis d'Avenches, à l'occasion du Tir cantonal vaudois, 1994


«Mais j'espérais quand même mieux. Les partisans se sont affermis, mais pas agrandis»

Oscar Tosato, animateur du comité «Toutes citoyennes, tous citoyens»,
in 24 Heures, 28 septembre 1992


«Les grands responsables de début de l'engrenage de la désagrégation de notre armée furent, à l'époque, le Conseiller Fédéral Gnägi (paix à ses cendres) et le commandant de corps Hirschy, à qui je voue une haine féroce pour tout le mal qu'il m'a fait à cette triste époque.»

Roland Troyon, lieutenant-colonel retraité,
in Justice et vérité, 1991


«C'est cette discussion politique qui est escamotée. En premier lieu par des acteurs jeunes, et pourtant politiquement déjà vieux, pressés de se mettre en scène pour tourner le scénario d'un film consacré à un plan de carrière dont le premier acte aurait l'odeur supposée des pavés.»

Charles-André Udry, économiste, sociologue, etc.
in La Brèche, 29 avril 1988


«Toute crise internationale d'ampleur agit comme révélateur des lignes de forces qui labourent le champ du monde. Une fois détachée la fine -néanmoins éblouissante- pelure du trop-plein-de-non-sens médiatique, il est possible de voir les traits de l'esquisse que prétendent redessiner "les grands du monde".»

Charles-André Udry, économiste, sociologue, etc.,
in La Brèche, 7 septembre 1990


«Voter Vaudroz... c'est voter vaudois.»

René Vaudroz, directeur des remontées mécaniques de Leysin,
tract électoral, 1 octobre 1995


«La période de vaches grasses qui nous a gouvernés ces dernières années a fait oublier à la plupart de nos compatriotes, le pourquoi de la "mission" [du don national suisse], son existence même. [...] Un regret que le don national suisse espère combler par cette ouverture, sa mauvaise connaissance par le soldat, parfois d'ailleurs mal transmise.»

Cl. Vauthey, capitaine et secrétaire municipal,
in Journal de Moudon, 1 novembre 1990


«Si le Conseil d'Etat se contente de la réticence des enseignants comme alibi pour dévier la balle en corner, ça va chauffer !»

Pierre-François Veillon, encore futur Conseiller d'Etat,
in L'Est vaudois, 29 janvier 1991


«Les membres du nouveau gouvernement ne pourront pas avoir la même attitude avant les élections qu'après leur entrée en fonction.»

Pierre-François Veillon, Conseiller d'Etat vaudois,
in Journal de Lausanne et Gazette de Genève, 21 mars 1994


«J'ai déjà visité plusieurs écoles de recrues, j'ai bien vu que les jeunes ne sont, pour la plupart, pas fanatiques. C'est normal, je ne l'étais pas non plus, à l'époque.»

Kaspar Villiger, conseiller fédéral,
in 24 Heures, 19 août 1989


«La justice militaire ? Je ne fais pas de son maintien une question de prestige. Si on trouve un système qui assure les mêmes avantages d'équité au soldat, pourquoi pas ?»

Kaspar Villiger, chef du DMF,
in 24 Heures, 20 décembre 1990


«Nous garderons en service nos équipements modernes, puisque partout ailleurs aussi, on liquide les armes obsolètes. / - Quel sera le sort de ces armes ? / - Elles seront entreposées à Thoune et, un jour, elles pourront éventuellement être vendues aux enchères. Pour la Société des artilleurs de Beromünster, j'ai moi-même acheté naguère un obusier lourd, et nous avons dû nous engager par écrit à ne pas l'utiliser ni l'exporter.»

Kaspar Villiger, chef du DMF,
in Construire, 17 avril 1991


«... le double bombardement atomique de 1945 sur les villes d'Hiroshima et de Nagasaki -près de 300 000 personnes tuées sont victimes de maladies liées aux retombées radioactives. (...) / Aux victimes de son invasion meurtrière de la Chine, comme à celles de sa politique expansionniste en Asie pendant les années de guerre, le Japon n'a jamais vraiment rendu de comptes pendant des décennies. Encore moins demandé des excuses.»

Vincent Volet, journaliste,
in Le Nouveau Quotidien, 5 décembre 1991


«Il se passe toujours quelque chose à quelque part, mais trop souvent nous sommes absents.»

Eric Voruz, député vaudois,
au Grand Conseil, 2 mars 1992


«La création est la vérité, la nature est donc la vérité, la beauté, l'amour, le respect de la vie sur notre planète. En luttant pour ces vérités-là, je suis dans la vérité. Bien sûr la vérité a encore d'autres facettes. Mais celles que j'ai énoncées sont en quelque sorte sa pierre angulaire.»

Franz Weber, messie écologiste,
in Trente jours, 1 avril 1989


«Si un juge d'instruction militaire a des problèmes psychologiques graves en traitant de crimes contre l'humanité, je l'envoie chez un médecin.»

Jürg van Wijnkoop, auditeur en chef de l'armée,
in 24 Heures, 25 septembre 1996


«Claudio Caniggia, le bourreau argentin aux cheveux d'or du Brésil, puis de l'Italie au Mondiale, (1-1, l'Argentine en finale après la séance de tirs au but) ne chevauchera pas la pelouse du beau vaisseau milanais ce soir.»

Jacques Wullschleger, journaliste sportif,
in Le Matin, 20 mars 1991


«Mon plus beau souvenir : le jour où Yvette Jaggi a été nommée syndique de Lausanne. La deuxième élection de la majorité rose-verte, l'année passée, est aussi un moment extraordinaire de ma vie !

Silvia Zamora, socialiste idolâtre,
in 24 Heures, 10 décembre 1994


«La force morale d'un peuple, sa capacité d'indignation, son désir d'être libre sont pareils au volcan Monotombo du Nicaragua : longtemps endormi, supportant comme par indifférence le poids des rocs qui l'étouffent, il se réveille brusquement, projetant vers le ciel les flammes de son refus.»

Jean Ziegler, sociologue,
in A demain Karl, p. 76, 1991


«...il faut cesser de pressuriser le personnel soignant.»

Josef Zisyadis, alors conseiller national,
in Journal de Genève, 26 avril 1996


«Nos touristes veulent trouver ici le vrai Valais et non pas des étrangers qu'ils croisent déjà à longueur d'année dans leur cité. Notre clientèle est composée de personnes assoiffées de repos qui veulent avoir une vie paisible et ne pas être confrontées avec des problèmes qui les assaillent déjà journellement en ville.»

Ulysse Zufferey, président de la commune de Chandolin,
in 24 Heures, 15 octobre 1988