Lauréats du Grand prix
du Maire de Champignac 2000

 

50 candidats se sont disputé le Grand prix du Maire de Champignac 2000.

En date du 16 décembre 2000, le Jury du Grand Prix du maire de Champignac a décerné les prix suivants:

Champignac d'Or 2000: Christel Borghi, championne suisse 1999 de patinage, pour:
«Ça m'est arrivé de me mettre les doigts pour me faire vomir. C'est un cercle infernal, si on met les pieds dedans, on ne s'en sort plus.»

Champignac d'Argent 2000: Bertrand Dubout, chroniqueur cycliste déjanté, pour:
«Ils ont perdu du temps sur ceux qui ont déjà franchi la ligne.»
«Il a pris un virage très douloureux dans le mauvais sens du terme.»
«Les coureurs passent devant le château de Chillon toujours aussi imperturbable.»
«Ah! Il est fort, Laurent Jalabert, c'est certain. Il est capable de tout faire, de gagner comme de perdre.»

Mentions spéciales:

Mention Chef de Cabinet: Pierre Schmidtmann, conseiller communal de Lucens, pour:
«Je m'étais opposé en 1994 à la destruction des W.-C. publics de la Belle-Maison, en évoquant la clause du besoin.»

Mention Percée décisive: Francine Jeanprêtre, locomotive gouvernementale vaudoise, pour:
«Mais j'essaie d'être positive. A un moment donné, si on reste bloqué, on n'avance plus.»



Candidats et citations

Candidat n° 1

«Ils ont perdu du temps sur ceux qui ont déjà franchi la ligne.»

Bertrand Dubout, chroniqueur cycliste déjanté,
supra TSR1, 17 septembre 1999, 17h38

«Il a pris un virage très douloureux dans le mauvais sens du terme.»

Le même,
supra TSR1, 17 septembre 1999, 17h42

«Les coureurs passent devant le château de Chillon toujours aussi imperturbable.»

Attribué au même, date perdue

«Ah! Il est fort, Laurent Jalabert, c'est certain. Il est capable de tout faire, de gagner comme de perdre.»

Toujours le même, entre Liège, Bastogne et Liège, supra TSR, 16 avril 2000, 16h16

Candidat n° 2

«Commenter l'audience, c'est davantage mon métier que celui de Philippe Mottaz. Parler des chiffres n'est pas facile, on peut leur faire dire ce qu'on veut.»

Raymond Vouillamoz, directeur des programmes de la TSR,
in Télé-Top-Matin, 31 octobre 1999

Candidat n° 3

«Depuis la fermeture du crématoire, Saint-Martin est devenu un désert.»

Gustave C. Golay, conseiller communal à Montreux,
annonce parue in La Presse Riviera/Chablais, 20 octobre 1999

Candidat n° 4

«Une surprise quant au résultat serait étonnante, même si l'on ne peut jamais rien exclure.»

Jacques-Simon Eggly, chroniqueur parlementaire engagé,
in Le Temps, 8 décembre 1999

Candidat n° 5

«Le fonds de commerce sur lequel nous avons surfé pendant vingt ans est devenu la boîte à outils de tous les partis.»

Dominique Kohli, président du groupe libéral du Grand Conseil vaudois,
in Le Temps, 23 décembre 1999

Candidat n° 6

«En plus de la demande de Ganimet et Litafet, le 13 décembre, il y avait celle d'une famille de trois enfants dont un adulte.»

Philippe Rodrik, journaliste,
in 24 Heures, 28 décembre 1999

Candidate n° 7

«Le nageur, qui veut gagner les rives du XXIe siècle, démarre enfin sa course au travers des eaux du détroit de l'École. EVM est cet athlète qui fend les flots, mais qui crée des turbulences. (...) Il faut du temps, il faut beaucoup d'énergie, mais le nageur avance malgré les vagues, n'en déplaise aux incendiaires.»

Michèle Laird, présidente de l'Association vaudoise des Parents d'Élèves,
courrier des lecteurs de 24 Heures, 24 décembre 1999

Candidat n° 8

«Le marché de l'eau fait saliver les investisseurs car il est très juteux.»

Pierre Lehmann, ingénieur-physicien,
supra RSR1-La Première, 24 janvier 2000, vers 6h50

Candidat n° 9

«Aujourd'hui, 85 % des bulletins de versement en circulation sont rouges, bientôt ils représenteront la majorité.»

Candidature collective de la rédaction,
in Le Matin, 10 janvier 2000

Candidat n° 10

«Il y a deux sortes d'ennemis du vin: ceux qui n'en boivent pas et ceux qui en abusent.»

Louis Mayer, secrétaire de la Fédération vaudoise des vignerons,
in 24 Heures, 15 janvier 2000

Candidat n° 11

«La forêt reste le poumon et la garantie d'un développement durable.»

Simon Epiney, conseiller national,
in Coopération, février 2000

Candidate n° 12

«Ça m'est arrivé de me mettre les doigts pour me faire vomir. C'est un cercle infernal, si on met les pieds dedans, on ne s'en sort plus.»

Christel Borghi, championne suisse 1999 de patinage,
in dimanche.ch, 6 février 2000

Candidat n° 13

«Plus de détails lundi, tant il est vrai que les prédictions sont difficiles, surtout quand elles concernent l'avenir.»

Pierre Eckert, collaborateur de Météo Suisse,
in Tribune de Genève, 12 février 2000

Candidat n° 14

«Cette glace, c'est un phénomène propre à l'hiver.»

Marcel de Montmollin, responsable des Ponts et Chaussées du côté de La Vue-des-Alpes,
in L'Impartial, 21 décembre 1999

Candidat n° 15

«Ceux qui ont tout perdu n'ont vraiment plus rien à perdre, et la caravane de ceux qui ont encore quelque chose à gagner passe et décide d'aboyer avec les premiers.»

Thierry Coutaz,
in courrier des lecteurs de 24 Heures, 22 février 2000

Candidat n° 16

«Nos sociétés vivent mille révolutions silencieuses, il faut être à l'écoute. Et espérer que les pensées uniques cessent de nous empêcher de voir l'avenir.»

Charles Kleiber, secrétaire d'Etat à la science et à la recherche,
in Coopération, 8 mars 2000

Candidat n° 17

«Mais bien entendu qu'on peut faire plus vite! Mais on est limité par le temps!»

Yves Christen, conseiller national radical temporaire,
supra RSR1 La Première, 28 février 2000, vers 18h50

Candidat n° 18

«Celui qui voyage, qui fait du direct, pense qu'il est un journaliste de télé avec une grosse activité. Dans le direct, pas de place pour la réflexion, on se contente de donner son opinion.»

Jean-Jacques Tillmann, ex-journaliste sportif
in Le Temps, suppl. télé, 20 mai 2000

Candidat n° 19

«De nombreux observateurs pensent que, si les guerres de la fin du XXe siècle ont été motivées parfois par le pétrole, les conflits du XXIe siècle auront l'eau pour détonateur.»

Patrice Mugny, conseiller national, séance du 23 mars 2000,
(à paraître dans le Bulletin de l'Assemblée fédérale)

Candidate n° 20

«La petite enfance vaut que l'on s'y attarde.»

Doris Cohen-Dumani, municipale des Écoles,
devant le Conseil communal de Lausanne, 4 avril 2000

Candidat n° 21

«La Croate de 17 ans a pris des rondeurs. Sa robe bien sage ne masque pas ses kilos en trop. Comme dix mois plus tôt à Rome (2-6, 1-6), Mirjana Lucic n'a pas pesé lourd dans la balance.»

Bernard Andrié, à Melbourne,
in 24 Heures, 19 janvier 2000

Candidat n° 22

«En politique, il faut accepter d'avoir tort même si on estime avoir raison. C'est parfois l'inverse dans l'enseignement.»

Michel Pittet, directeur du Cycle d'orientation de Marly,
in La Gruyère, 13 janvier 2000

Candidat n° 23

«Je m'étais opposé en 1994 à la destruction des W.-C. publics de la Belle-Maison, en évoquant la clause du besoin.»

Pierre Schmidtmann, conseiller communal de Lucens,
in 24 Heures, 25 mars 2000

Candidat n° 24

«Je vis 24 heures sur 24.»

Pierre-André Schürmann, entraîneur du Lausanne-Sport,
durant l'émission «Les dicodeurs», supra RSR La Première, 3 avril 2000

Candidat n° 25

«...en nos murs aussi, l'ouragan soixante-huitard remplaça la structure paternaliste et autoritaire d'antan par des prébendes inespérées, dévolues aux conclaves mesquins de corporations égoïstes, dont les nouveaux textes faisaient imprudemment les vestales du devenir de la connaissance et de sa transmission aux générations futures. Nous en payons le prix aujourd'hui.»

Charles Poncet, avocat en train de se philippiquer,
in Le Temps, 7 avril 2000

Candidat n° 26

«La police, sur ordre de l'exécutif, agit, mais de façon irrégulière, en simple observateur.»

Olivier Français, candidat à la Municipalité,
in Lettre aux Lausannois et Lausannoises qui résident au Centre-ville, février 2000

Candidat n° 27

«Des grands pas ont été faits ces dernières années, même si des erreurs ont été commises (et j'ai marqué quelquefois mon désaccord), mais il en reste beaucoup à faire et nous devons les faire.»

Bernard Métraux, municipal lausannois,
in courrier des lecteurs de 24 Heures, 13 avril 2000

Candidat n° 28

«J'ai récemment visité le beau pays qu'est la Russie. Quels merveilleux paysages et quel courage chez ce peuple victime de trois générations de communisme.»

Pierre Cevey, ancien conseiller d'Etat vaudois,
in courrier des lecteurs de 24 Heures, 7 avril 2000

Candidat n° 29

«Certains élèves entrent athées et en sortent autrement, ils y ont gagné un vécu différent.»

Christophe Ruesch, directeur de l'institut catholique Mont-Olivet,
in 24 Heures, 12 avril 2000

Candidat n° 30

«Il ne s'agit pas de cultiver une archéologie du savoir, mais plutôt de favoriser l'émergence d'un métissage figurant la mythologie de notre ère spatiale.»

Omar Porras, metteur en scène,
Présentation du spectacle Bakkhantes au Théâtre forum Meyrin, janvier 2000

Candidat n° 31

«Pour moi, il n'y a aucune différence de statut entre un animal et un meuble de style. On peut en effet aussi être attaché à un objet de ce type.»

Jean Fattebert, conseiller national (UDC/VD),
in Construire, 11 janvier 2000

Candidat n° 32

«La ville offre des spectacles urbains.»

Christophe Jaccoud, sociologue,
in Lausanne-Cités, 1er juin 2000

Candidat n° 33

«Monsieur Métraux, je vais éclairer votre lanterne sur la signalisation lumineuse.»

Jean-Daniel Berset, conseiller communal socialiste,
séance du Conseil communal de Lausanne, 14 juin 2000

Candidat n° 34

«Ce problème est binaire par certains côtés.»

Daniel Brélaz, Municipal écologiste des Services industriels,
séance du Conseil communal de Lausanne, 14 juin 2000

Candidate n° 35

«Mais j'essaie d'être positive. A un moment donné, si on reste bloqué, on n'avance plus.»

Francine Jeanprêtre, locomotive gouvernementale vaudoise,
in La Liberté, 24 juin 2000

Candidate n° 36

«...les entités territoriales créées dans la logique de la société industrielle ne résistent pas telles quelles à la société de l'information et à la mondialisation des échanges. Elles ne disparaissent pas, loin de là, (...) mais elles évoluent, cherchent l'air autrement, se lovent telles des amibes dans de nouvelles opportunités.»

Joëlle Kuntz, éditorialiste,
in Le Temps, 29 août 2000

Candidat n° 37

«Proxénétisme et trafic de drogue. L'Italie est une pépinière dans le domaine. Tout un pan de la prostitution se déroule dans les parcs publics et les forêts proches des grands axes routiers»

Martin Killias, prof. de criminologie à l'Université de Lausanne,
in Allez savoir!, juin 2000

Candidat n° 38

«L'avenir n'a jamais cessé de s'implanter dans le Nord vaudois. Au seuil du siècle nouveau, rien n'a changé sur ce plan.»

D. A., sans autre précision,
in Supplément économique du Nord vaudois, 7 septembre 2000

Candidat n° 39

«Moi, j'ai vécu toute la journée à l'intérieur de mes troupes»

André Dousse, colonel,
supra RSR1, 8 septembre. 2000, 12h42

Candidat n° 40

«La Municipalité devrait donner un coup d'accélérateur au frein aux dépenses.»

Dino Venezia, élu libéral,
Conseil communal de Lausanne, séance du 27 juin 2000, 20h22

Candidat n° 41

«Le rouleau compresseur zurichois a de nouveau frappé.»

Michel Eymann, journaliste,
supra RSR1, 19 septembre 2000, 18h25

Candidat n° 42

«Concrètement, quand un enfant ramène des fiches incompréhensibles pour la majorité des parents parce que le langage des spécialistes n'est plus accessible, la conséquence est que seuls les enfants ayant des parents bénéficiant d'une instruction supérieure peuvent les aider.»

Michel Pont, défenseur de la syntaxe,
in 24 Heures, 13 septembre 2000

Candidat n° 43

«Endetté et payé au lance-pierres, le paysan cherche ses marques. Endossant la peau du yodler perdu dans un groupe de rap, il ne peut que constater l'inéluctable mue de notre société. (...) Philatéliste de l'échec, une légion d'agriculteurs est placée devant le choix de disparaître ou d'innover.»

Gérard Constantin, président de Biovalais, dans une tribune intitulée «In chanvro veritas»,
in Le Courrier, 18 septembre 2000

Candidat n° 44

«...la sortie de ce Titeuf a largement entamé la rentrée.»

Georges Pop, journaliste,
supra RSR1-La Première, 30 août 2000, vers 13h30

Candidat n° 45

«La baisse du bruit est manifestement palpable...»

Christian Ferrazino, conseiller administratif genevois, à propos de la journée sans voitures,
in Le Courrier, 23 septembre 2000

Candidat n° 46

«Vu de Corée, la Suisse romande est une tête d'épingle dont le canton de Vaud n'est que la pointe».

François Marthaler, député écologiste au Grand Conseil vaudois
séance du 3 octobre 2000

Candidat n° 47

«Je vais m'attarder à exposer brièvement...»

Fernand Mariétan, Conseiller national,
séance du 5 octobre 2000, 11h35

Candidat n° 48

«Si je suis moi-même signataire de ce document, je ne peux le signer.»

Laurent Ballif, député socialiste au Grand Conseil vaudois,
séance du 10 octobre 2000

Candidat n° 49

«Il m'arrive souvent de m'endormir en sursaut devant ma téloche.»

Laurent Delaloye, rédacteur en chef,
in TV-Guide, 23 septembre 2000

Candidat n° 50

«Il n'y a aucun frottement entre les parties. Hervé Loichemol est une personne exceptionnelle; il a donné un élan à cette école et mis en place une structure pédagogique qui va être conservée.»

Olivier Cuendet, directeur du Conservatoire de Lausanne,
in 24 Heures, 13 octobre 2000