Candidats du Grand prix
du Maire de Champignac 2002

 

Champignac d'Or

Girobert Dubrocoli, branquier et orateur émérite

37 candidats se sont disputé le Grand prix du Maire de Champignac 2002.

En date du 16 décembre 2002, le Jury du Grand Prix du maire de Champignac a décerné les prix suivants:

Champignac d'Or 2002: Christiane Brunner, présidente du parti socialiste, pour:
«Je crois que le parti socialiste est un parti de gauche, qu'il doit pratiquer une politique de gauche et c'est ce qui le distingue des autres partis bourgeois.»

Champignac d'Argent 2002: Nelly Wenger, retraitée, pour:
«Expo.02 donne à voir et offre aussi un point de vue. Ma position de directrice générale me permet d'être une observatrice dont l'observatoire est constitué par l'objet même de ma vision.»

Mentions spéciales:

Mention Et je dirais même plus: Maurice Meylan, président du LHC, pour:
«Quel parcours! Il y a eu des victoires et il y a eu des défaites. Il y a eu des défaites et il y a eu des victoires. Il y a même eu des matchs nuls.»

Mention Sans interruption: Léonard Bender, avocat radical valaisan pour:
«Il s'agit aujourd'hui de décriminaliser l'interruption de grossesse durant les douze premiers mois, et rien d'autre.»

Mention Difficile à digérer: Fernand Cuche, conseiller national écologiste, pour:
«Je crois qu'il n'y a aucun parti qui est à l'abri de ce genre de petites guerres intestinales.»


Candidats et citations

Candidate n°1

«Mais au-delà de cette union soudée derrière le président, de la satisfaction de voir l'aigle blessé montrer ses crocs, persiste un malaise que ni les médias, ni les politiques n'arrivent à calmer: le profond sentiment d'insécurité.»

Anne-Muriel Brouet, de Washington,
in "Tribune de Genève", 9 octobre 2001

Candidat n°2

«…il y a une porte qui reste ouverte et qui reste entrouverte, dans laquelle toutes les parties doivent s'engouffrer pour arriver à une solution à l'amiable...»

Michel Zen-Ruffinen, secrétaire général de la FIFA,
supra RSR 1, lundi 15 octobre 2001 vers 13h00

Candidat n°3

«…c'est la porte ouverte à un certain esprit du monde -méchant en même temps que gonflé de promesses- qui se referme sur nos nœuds gordiens si étroitement nationaux.»

Michel Zendali, rédacteur en chef adjoint,
in "Le Matin", 18 novembre 2001

Candidate n°4

«Les bulletins de versement bleus seront désormais orange.»

UBS, sur une facture Visa,
novembre 2001

Candidat n°5

«Par exemple, dans l'affaire Swissair, si je n'étais pas conseiller fédéral, je critiquerais certainement le Conseil fédéral.»

Moritz Leuenberger, heureusement conseiller fédéral,
in "Le Temps," 19 novembre 2001

Candidat n°6

«Dans une année, l'Exposition nationale aura refermé ses portes neuchâteloises. La vie de notre cité reprendra son cours normal, qui, pourtant, ne sera jamais tout à fait le même après avoir goûté aux charmes si fugaces et paradoxalement inoubliables du temps lorsqu'il se pique d'être exceptionnel.»

Didier Burkhalter, Président de la ville de Neuchâtel,
in "Neuchâtel votre ville", 15 nov. 2001

Candidate n°7

«Parmi les mauvais payeurs poursuivis par les sociétés de recouvrement, deux groupes ravissent la première place: les hommes entre 45 et 55 ans; et les femmes (souvent chefs de famille) entre 30 et 40 ans. Nathalie appartient à la deuxième catégorie.»

Sabine Pirolt, journaliste classificatrice,
in "L'Hebdo", 13 décembre 2001

Candidat n°8

«Le choix de l'unité de sanction utilisée par les juges influence de manière significative la durée des peines prononcées. Les peines prononcées en années sont en effet toujours plus longues que celle prononcées en mois, en semaines ou en jours.»

André Kuhn, professeur de droit à l'Université de Lausanne,
lettre aux 650 juges sélectionnés aléatoirement dans le but de participer à l'étude scientifique intitulée: "Le prononcé des peines en Suisse", décembre 2001

Candidat n°9

«Plus de concurrence peut signifier moins de protection, et plus de protection peut signifier moins de concurrence. Une certaine prudence s'impose.»

Jean-Philippe Maître, conseiller national PDC-GE,
in "Le Temps", 15 janvier 2002

Candidate n°10

«Quelque part dans le monde et dans l'histoire, à mi-chemin entre Cléopâtre et Lara Croft, Carla Del Ponte se sera battue.»

Ariane Dayer, rédactrice en chef,
in "L'Hebdo", 5 juillet 2001

Candidate n°11

«Béjart a toujours ce regard incroyable. Perçant, transperçant, perspicace et bienveillant à la fois. Ce regard ne peut pas être celui d'un homme qui se contente de donner à voir ce que beaucoup de spectateurs se contentent de regarder.»

Yvette Jaggi, voyante extra-lucide,
in "Le Matin", 9 décembre 2002

Candidat n°12

«Un bon dirigeant peut avoir un impact énorme sur la marche des affaires. Sa rémunération? C'est le total de ce qu'on lui verse moins ce qu'il fait gagner à l'entreprise.»

Pierre Lamunière, président et administrateur délégué d'Edipresse,
in "Le Temps", 2 février 2002

Candidate n°13

«Mon premier réflexe a été de lui demander s'il avait fait du mal à un enfant, à un être humain ou à un animal.»

Lolita Morena, à propos de son Eddy chéri,
in "Le Matin", 3 février 2002  

Candidat n°14

«Le skeleton est la luge d'expression virile, puisque, contrairement à la luge traditionnelle, elle se pratique à plat ventre.»

Edouard Stutz, chroniqueur,
in "Salt Lake 2002, le guide TV", Ringier, février 2002

Candidat n°15

«Ces derniers temps, j'ai diminué de moitié le nombre de mes mandats. Et je vais encore les réduire. Pas parce j'y vois un conflit d'intérêts, mais en raison des remous que cela crée. Il ne faut pas que les ragots nuisent à ma fonction. Néanmoins, je tiens à en conserver quelques-uns.»

Francis Sermet, développeur économique transcantonal,
in "Le Temps", 19 février 2002

«- Vous avez affirmé que si il y avait un risque de conflits d'intérêts vous abandonneriez. Qui jugera?
- C'est moi et je peux vous dire qu'il n'y en a pas.»

Le même,
in "Le Temps", 19 février 2002

Candidat n°16

«Nul besoin d'extrapoler les résultats électoraux du 3 mars pour comprendre que la majorité dite silencieuse ne partage pas les certitudes des grands partis gouvernementaux. Cela vaut non seulement pour les radicaux, grands perdants avec leurs cousins libéraux, mais aussi pour les socialistes et leurs demi-frères popistes dont la grandeur ne tient qu'à un fil.
Les uns comme les autres n'ont-ils pas désormais besoin de béquilles pour faire entendre leur voix?»

Georges-Marie Bécherraz, rédacteur en chef adjoint,
in "24 Heures", 9 mars 2002

Candidat n°17

«Quel parcours! Il y a eu des victoires et il y a eu des défaites. Il y a eu des défaites et il y a eu des victoires. Il y a même eu des matchs nuls.»

Maurice Meylan, président du LHC,
in "OK mag", programme officiel du LHC, saison 2001-2002

Candidat n°18

«À partir du moment où on accepte une certaine ouverture, on ne peut pas la faire à demi-mot ou à demi-mesure. C'est clair que vous n'avez pas forcément la pédale des freins à portée de main.»

André Kudelski, industriel à tout faire,
supra RSR-1 La Première, 16 mars 2002, vers 12h45

Candidat n°19

«À ce jeu ne gagnent que les populistes qui ne cessent de déconsidérer les élus, par définition traîtres et intéressés, et ne jugent que par la volonté populaire immédiatement exprimée. Le champ est alors libre pour les grandes gueules et les bourses pleines.»

Jean-Daniel Delley, rédacteur responsable,
in "Domaine Public", 22 mars 2002

Candidat n°20

«L'actuel procureur Jean Bernard Schmid, soutenu par la gauche, a développé un programme en dix points dont le premier met l'accent sur la nécessité de poursuivre la politique criminelle menée par Bernard Bertossa.»

Fati Mansour, commentateur audacieux,
in "Le Temps", 27 mars 2002

Candidat n°21

«Le football n'est plus dirigé par les footballeurs dans l'âme, mais par des dirigeants, ce qui est bien le pire qui pouvait lui arriver.»

Philippe Dubath, rédacteur,
in "Le Matin", 24 mars 2002

Candidat n°22

«...pour faire connaître ses besoins et amener des liquidités dans notre banque, il faut désormais faire fonctionner le bouche à bouche...»

Bernard Despont, Syndic d'Assens (VD),
président du conseil d'administration de la Banque Raiffeisen d'Assens,
lors de la lecture de son rapport présidentiel, le 5 avril 2002,
dans le cadre de l'assemblée générale ordinaire des sociétaires

Candidat n°23

«Il s'agit aujourd'hui de décriminaliser l'interruption de grossesse durant les douze premiers mois, et rien d'autre.»

Léonard Bender,
avocat radical valaisan,
in "Le Temps," 20 avril 2002

Candidat n°24

«Le prince charmant souhaite-t-il devenir aussi gros que le boeuf?»

Blaise Horisberger, porte-parole du groupe PopEcoSol,
lors d'une séance du Conseil général de Neuchâtel,
in "L'Express", 7 mai 2002

Candidat n°25

«Je crois qu'il n'y a aucun parti qui est à l'abri de ce genre de petites guerres intestinales.»

Fernand Cuche, conseiller national écologiste,
supra RSR1-La Première, 3 mai 2002, vers 18h55

Candidat n°26

«L'avenir tout d'abord. Que va devenir le bâtiment Perregaux parti en fumée?»

Michel Rime, journaliste des coups fumants,
in "24 Heures", 18 mai 2002

Candidat n°27

«Cette nouvelle vision devra aussi corriger l'effet pervers induit par un report spatial trop marqué sur l'autoroute de contournement, à savoir la "centrifugation" des activités en périphérie. Elle devra permettre une gestion de la mobilité et une gestion de l'espace non plus au fil de l'eau, ni même réactive, mais pro-active.»

Groupement Transports et Économie,
Rapport "Une politique globale des transports pour Genève"
http://www.gte.ch/VisionGlobale.pdf

Candidat n°28

«En quelque sorte, on tond Paul pour habiller Jean.»

Alain Hubler, conseiller communal popiste,
séance du conseil communal de Lausanne, 11 juin 2002, à 21h09

Candidate n°29

«Je crois que le parti socialiste est un parti de gauche, qu'il doit pratiquer une politique de gauche et c'est ce qui le distingue des autres partis bourgeois.»

Christiane Brunner, présidente du parti socialiste,
supra RSR1-La Première, 26 juin 2002, le matin

Candidate n° 30

«L'image de Marilyn Monroe au-dessus d'une bouche d'égout restera inoubliable.»

Gaëlle Lavidière, journaliste anosmique,
supra TSR1, 28 mars 2002, vers 23h15

Candidate n° 31

«Expo.02 donne à voir et offre aussi un point de vue. Ma position de directrice générale me permet d'être une observatrice dont l'observatoire est constitué par l'objet même de ma vision.»

Nelly Wenger, visionnaire,
in "Le Temps", 3 août 2002

Candidat n° 32

«En dix ans, on nous a déjà servi trois ou quatre plans quinquennaux successifs visant à amaigrir l'armée.»

Thomas Büchi, député radical au Grand Conseil genevois,
in "Mémorial des séances du Grand Conseil de la République et Canton de Genève",
séance 48 du 20 juillet 2002 à 20h30

Candidate n° 33

«Découverts, deux des laboratoires fictifs devraient fermer leur porte, mais qu'en est-il des autres?»

Marie Abbet, téléjournaliste
supra TSR1, 18 juin 2002, vers 19h30

Candidate n° 34

«Pour ma part j'ai obtenu mon permis il y a seulement deux mois j'ai déjà dû freiner à cause de piétons qui se précipitent sur la chaussée.»

Nadine Vinzens, 19 ans, Miss Suisse,
in "Le Matin", 7 octobre 2002

Candidat n° 35

«Il n'est pas question de devenir un Etat policier, mais nous devons garantir le principe d'équité aux contribuables. Il ne s'agit pas d'intensifier les contrôles, mais d'en augmenter le nombre.»

Pascal Broulis, centralisateur centriste,
in "24 Heures", 14 août 2002

Candidat n° 36

«Depuis l'expulsion -annulée par le juge unique Urs Studer- du gardien de GC Fabrice Borer, il ne se passe plus un week-end sans que l'homme en noir (ou en jaune, ou en rose, ou en vert, c'est selon) soit livré à la vergogne populaire.»

Renaud Tschoumy, journaliste vindicatif,
in "Le Matin", 24 septembre 2002

Candidat n° 37

«Par ailleurs, la méthode utilisée pour obtenir le milliard d'argent public dépensé à Expo.02 viole la prérogative essentielle du parlement: décider de l'affection des finances.»

Jacques Neyrinck, conseiller national,
in "L'Hebdo", 8 août 2002